Pauline ADLER, chercheuse récompensée du prix L’Oréal-Unesco

Pauline Adler site N ET B

La Fondation L’Oréal et l’UNESCO a récompensé deux jeunes chercheuses de l’Université de Montpellier cette année, par le prix jeunes talents L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, pour leur parcours émérite et leurs travaux brillants.

Pauline Adler est l’une d’elle !

Cette jeune chercheuse vient de s’installer à Montpellier. Elle découvre donc la ville et sa région et nous indique en quoi la ville pourrait s’améliorer. Son regard de jeune arrivante met en exergue quelques défaillances…  qui ne sont pas irrémédiables !

Comment pensez-vous que les autres vous perçoivent ?

« Joyeuse, sociable, travailleuse. »

Qui pensez-vous être en réalité?

« Travailleuse et humaniste »

Comment vous trouve-t-on sur le net ?

« Sur LinkedIn et Twitter. »

Que faites-vous dans la vie ?

« Je suis enseignante-chercheuse contractuelle en chimie écologique… »

Où exercez-vous ?

« Au laboratoire de Chimie Bio-inspirée et d’Innovations Ecologiques à l’université de Montpellier. »

Qu’est-ce-qui vous motive ou vous inspire pour le faire ?

« La chimie organique est ma passion. La réconcilier avec l’écologie est ma motivation principale. C’est un projet concret qui se base sur les piliers du développement durable (environnement, social et économie). »

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à combattre dans la réussite de votre entreprise ?

« Il faut accepter la mobilité en début de carrière. Ce n’est pas forcément évident. »

À l’inverse, qu’est-ce qui aurait pu vous aider ou aurait pu vous être utile ?

« Ma formation académique de l’ENS Paris-Saclay (anciennement Cachan) et de l’université Paris-Sud/Paris-Saclay (Master et Doctorat), m’a inculqué une méthode de travail et également mon directeur de thèse m’a transmis sa passion pour la recherche et cela me motive à poursuivre dans ce domaine de la chimie organique. »

Montpellier est la 7e ville de France, mais encore ? Quelle définition de la ville proposeriez-vous ?

« C’est une ville pleine de charme, dynamique et vivante.
Je trouve qu’il y fait bon vivre, c’est très agréable. »

Pourquoi vous être installé là ?

« Je m’y suis installée car le laboratoire ChimEco, dans lequel je travaille actuellement, y est localisé »

Que feriez-vous pour améliorer la ville ?

« Je favoriserai le développement des pistes cyclables réellement sécurisées.
Montpellier doit continuer de développer ses transports en commun (le tram 5 est en construction) mais également prolonger le service des bus pour aider à la mobilité et renoncer à l’utilisation excessive des voitures.
La ville doit également poursuivre ses efforts de recyclage et de réduction des déchets. L’installation des bacs de compost est une excellente chose, à étendre à encore plus de quartiers.
Des jardins ouvriers pourraient également être d’avantage développés afin que plus d’habitants voulant une parcelle de terrain puissent y cultiver fruits et légumes. »

Où prendre l’air ?

« Parc du Domaine d’Ô.
Le long du Lez, vers le nouvel hôtel de ville.
Le centre ville et le quartier des Beaux-arts sont également très agréables pour se balader ou se poser en terrasse d’un café. »

Où bouger ?

« Le centre est riche d’activité pour toute heure de la journée ou de la soirée. »

Où emmenez-vous vos invités pour leur faire découvrir Montpellier et sa région ?

« Le centre-ville de manière générale. Puis, petite visite à la mer, Carnon ou Petit-Travers en fonction des saisons.
Pour la région, je dois encore la découvrir… »

NB : Qu’est-ce que le Programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science ?

Créé en 1998, ce programme a accompagné et mis en lumière plus de 3 100 femmes scientifiques. Les femmes ne représentent aujourd’hui que 28 % des chercheurs et près de 90 % des postes à responsabilités dans le secteur de la recherche sont occupés par des hommes.

Et Alors? me direz-vous… que ce soit un homme ou une femme qui cherche ou trouve, quelle est la différence?

Et bien, on sait désormais que le manque de mixité dans la recherche médicale sur la santé des femmes, a notamment conduit à leur moins bonne prise en charge lors du développement de maladies cardiovasculaires. Aujourd’hui, le même constat est à faire du côté de l’intelligence artificielle, comme ces algorithmes qui reproduisent des stéréotypes de genre, car ils ont été conçus par et pour servir des hommes.

Dès lors, faire croitre la part des femmes en science est un véritable enjeu de société, car cette sous-représentation dépasse la simple question de l’égalité homme-femme.

Elle a un impact très concret sur la qualité de la recherche et sur l’innovation.

 

Et vous, présentez-vous à nous.

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