Vanessa Villard, l’entrepreuneuse intercontinentale.

Vanessa Villard

Elle partage son temps entre, une solide cellule familiale composée de son époux, ses trois garçons de 13, 8 et 6 ans et une boule de poil toute douce, son chat Loly, … et son entreprise.

Entre deux continents, celle que certains qualifient de globetrotteuse engagée, a pris le temps de faire valoir ce qui lui tient à cœur et nous faire partager ses bons plans montpelliérains.

Comment pensez-vous que les autres vous perçoivent ?

« C’est une question à laquelle il est difficile de répondre en toute objectivité, il faudrait interroger mon entourage ! (sourire)
En me basant sur les feedbacks que j’ai eu l’occasion d’avoir, je pense que les autres me perçoivent comme une femme énergique, parfois hyperactive, bienveillante et gracieuse. Mais aussi comme une femme chef d’entreprise engagée tout en étant une épouse et une mère attentive. »

Qui pensez-vous être en réalité ?

« Certainement une personne assez proche de la description ci-dessus. Néanmoins derrière la personnalité sociable, se cache une femme qui garde un brin de timidité et de manque d’assurance. Je suis quelqu’un qui se pose beaucoup de question, challenge l’ordre établi et qui nourrit une certaine culture de l’audace, qu’elle soit d’ordre intellectuel ou dans l’action. »

Comment vous trouve-t-on sur le net ?

« facebook, linkedin »

Que faites-vous dans la vie ?

« Depuis 10 ans, je suis dirigeante d’une société de prestation de recherche, Amylgen, qui travaille sur les maladies neurodégénératives (comme Alzheimer, Parkinson, etc). »

Où travaillez-vous ?

« Les laboratoires de ma société sont situés à Montferrier sur Lez. Depuis 2 ans maintenant je dirige ma société depuis Melbourne en Australie, mais reviens très régulièrement à Montpellier. »

Qu’est-ce qui vous motive ou vous inspire pour le faire ?

« Je me repose souvent cette question pilier pour moi : Qu’est qui fait que je me lève le matin ? La réponse à cette question est mon inspiration au quotidien, mon fil rouge et mon moteur d’action. Je consacre une bonne partie de mon énergie à porter la parole d’Amylgen sur le territoire local et sur la scène internationale. Les maladies neurodégénératives sont un enjeu planétaire, aujourd’hui majoritairement dans les pays développés, mais demain dans tous les pays dits « en voie de développement ».
Je me sens engagée, car j’ai foi en un monde qui prend soin de l’Autre, de nos aînés, de nos proches. Qui n’a pas eu autour de lui une personne touchée par Alzheimer ou Parkinson ?»

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à combattre dans la réussite de votre entreprise ?

« Je ne sais pas si combattre est le bon terme. Oui, il m’a certainement fallu affronter certaines peurs, avoir l’audace de sauter à pieds joints dans l’inconnu, savoir s’entourer des bonnes personnes.
Mais il est davantage question pour moi de sacrifices que j’ai dû réaliser, notamment sur le plan familial, pour transformer la découverte scientifique de mes travaux de thèse en une avancée médicale majeure et au-delà, une avancée sociétale. »

À l’inverse, qu’est-ce qui aurait pu vous aider ou aurait pu vous être utile ?

« Comme je l’ai évoqué, l’une des clés a été et est toujours mon entourage. Avec ce soutien précieux couplé à ma détermination farouche, j’ai pu continuer à avancer, même dans les moments de doutes ou de difficultés. »

Montpellier est la 7e ville de France, mais encore ? Quelle définition de la ville proposeriez-vous ?

« Je ne suis pas née à Montpellier, mais j’ai tout de suite adopté cette ville lumineuse et son énergie presque bouillonnante. Son milieu étudiant et entrepreneurial y est développé et très actif.

Montpellier est une ville forte d’un double visage. Son riche passé historique lui donne une aura presque imposante tandis que sa jeunesse insuffle une brise revigorante et porte avec elle une forte culture de l’innovation et de la créativité. Que ce soit au niveau culturel ou économique, il se passe toujours quelque chose de nouveau à Montpellier !

La 7ème ville de France sait aussi rester à taille humaine. Sa croissance rapide n’a pas volé son âme, bien au contraire. Cette ville et son agglomération sait séduire ses habitants et visiteurs – toujours plus nombreux – par sa forte identité et ses facettes multiculturelles »

Pourquoi vous être installé là ?

« Je me suis installée à Montpellier pour poursuivre mes études supérieures en biologie que j’avais démarrées à Nîmes. J’ai tout de suite accroché avec l’architecture toute en contraste de la ville, entre modernité et « vieux » quartier.
Quel dommage d’ailleurs de voir encore certaines belles portes du centre historique régulièrement dégradées par des tags…
Montpellier c’est aussi les quartiers d’affaires, les sites de recherche en sciences du vivant, pépinières, les parcs d’activités technologiques ou industriels, les sites logistiques… Implanter son entreprise à Montpellier, c’est bénéficier d’atouts exceptionnels pour son activité. C’est pour ces raisons que mon entreprise AMYLGEN a pu croitre rapidement et s’installer en 2014 dans ses propres locaux, disposant aujourd’hui de 300 m2 entièrement équipés aux normes européennes. »

Que feriez-vous pour améliorer la ville ?

« Continuer à améliorer les déplacements au quotidien en transports en commun ou via le réseau de pistes cyclables. En particulier sur l’agglomération (Montferrier est par exemple assez mal desservi), grâce à une politique toujours plus ambitieuse et active.
Montpellier est une ville en plein essor ce qui représente des opportunités incroyables de croissance, mais qui n’est pas sans générer son corollaire de difficultés plus ou moins complexes à résoudre.
Se déplacer est l’un des enjeux d’avenir pour lequel Montpellier doit poursuivre ses efforts et investissements. »

Où prendre l’air ?

« Bon point pour Montpellier, il y a l’embarras du choix !
Entre autres et si l’on reste à Montpellier même, ma préférence va pour : le zoo du Lunaret, le bois de Mont-Maur, la réserve du Lunaret, le parc Agropolis et le Domaine d’Ô.»

Où apprendre, se cultiver ?

« Là encore, il existe une foule de lieux !
Mes favoris sont le musée Fabre, l’Opéra et la faculté de médecine. Mais j’aime aussi beaucoup flâner à la Panacée ou dans les rues du quartier Saint-Roch qui regorge régulièrement de petites expos très chouettes. La nouvelle pépite que j’ai hâte de découvrir : le MoCo ! »

Où bouger ?

« On profite de la météo clémente de Montpellier, et de son soleil généreux, pour enfourcher son vélo et parcourir la voie verte et les pistes cyclables en direction de la mer. Un régal pour les yeux »

Quelle est votre soirée fille, et où ?

« Bar à vin avec tapas dans les petites rues labyrinthiques de Saint-Roch. L’ambiance de ce quartier est joyeuse, animée et éclectique, j’adore !
Pour une soirée plus chic, j’aime partager une soirée avec mes amies autour d’une dégustation des sublimes cocktails du bar « Le Parfum » dans le quartier des Beaux-Arts. Ce lieu est juste époustouflant ! »

À chacun ses restaurants, quels sont ceux que vous conseillez pour une ambiance familiale, romantique, afterwork, ou manger sur le pouce ?

« Pour l’ambiance familiale, un brunch gargantuesque à la Panacée le dimanche matin. Bonne humeur garantie !
Côté ambiance romantique, j’ai un coup de coeur pour le Restaurant Lounge 1789 quartier préfecture. Sa cuisine est divine et son cadre enchanteur.
En afterwork et en été, l’incontournable Paillote Bambou me fait voyager avec son cadre idyllique face à la grande bleue. Détente instantanée assurée.
Et enfin pour manger sur le pouce, j’aime me laisser surprendre par les recettes fresh & veggie de la cantine « JOY healthyfood ». »

Et les cadeaux, où les dénichez-vous ? 

« Sans hésiter, dans le dédale des petites ruelles bucoliques de Saint-Roch. Ce quartier regorge de jolies boutiques et d’ateliers tous plus attirants les uns que les autres.
Les vitrines s’y renouvellent sans arrêt et ne vous laissent jamais à court d’idées »

Où emmenez-vous vos invités pour leur faire découvrir Montpellier et sa région ?

« Le choix est cornélien tant il y a à voir et à faire.
Peut-être, commencer par une balade au coeur du centre historique puis un repas au domaine de Verchant pour mes invités étrangers. Ce mas avec vue sur les vignes a un charme incroyable !
En deuxième partie de journée, une balade entre mer et étangs jusqu’à la cathédrale de Maguelone réjouit tout le monde. »

Que faire avec des enfants ?

« Profiter des allées ombragées du Jardin des Plantes pour initier les enfants à la botanique et me réjouir de l’émerveillement dans les yeux de mes garçons au zoo du Lunaret »

Une cause ou une personne vous tient à cœur : laquelle ? Et comment la soutenir ?

« La cause qui me tient à cœur concerne les personnes atteintes de la maladie de Charcot. À aujourd’hui nous ne disposons toujours pas de traitement pour cette terrible maladie neurodégénérative qui atteint environ 1000 nouvelles personnes chaque année en France.»

Un petit truc en plus, votre truc à vous à partager avec nous ?

« S’engager auprès de l’association ESPOIR SLA créée par une fratrie dont le papa est atteint de la maladie de Charcot. Leur projet principal est de participer à différentes manifestations sportives afin de communiquer sur cette maladie orpheline encore méconnue du grand public. ESPOIR SLA a la volonté d’aider également la recherche et plus particulièrement la fondation Thierry Latran, la seule fondation européenne dédiée à la SLA.
Mentionnons aussi l’ARSLA qui soutient la recherche et les malades depuis presque 35 ans. »

 

Et vous, présentez-vous à nous.

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