La manifestation était organisée par Nicolas-Xavier CALLU (propriétaire de la très jolie galerie Nicolas Xavier) pour célébrer l’arrivée du Graff dans la ville, il y a maintenant 30 ans.
Une tranche des quais du Verdanson a été repeinte en bleu (peut être même en « bleu de montpellier ») pour l’occasion.
Et une vingtaine d’artistes ont été invités à travailler en live sur deux jours.
Les artistes…
Alexone Dizac, Bault, Ratur, Mode2, Pro 176, Bom. K pour ceux reconnus internationalement. Mais surtout Nubian, Zest, Clash, Shine, Sidka, Ceaf Uble, Hien… connus dans la région, ont répondu présents.
Ma visite…
J’y suis allée accompagnée de l’un de mes enfants (encore en âge de suivre sa mère sans trop râler). J’étais certaine que cela lui plairait car on « chasse » les collages » dans notre quartier. Alors descendre dans les quais ne pouvait que lui plaire.
Pour commencer, comment s’y rendre? Et bien en prenant la ligne 3 du Tram à la place de la ligne 4. Hé oui, pas de ligne 4 en ce moment à cause des travaux. C’est donc la 3 qui dessert la station « Les Aubes ».
Et là… comment dire, t’es déjà trop content de descendre dans les quais, car en principe c’est interdit.
Nous y avons croisé Monsieur le Maire, en mode vacances (bermuda en jean et tongs) et pleins de curieux qui, comme nous, photographiaient les oeuvres.
J’ai été drôlement fière que mon bout-chou reconnaisse certains styles croisés sur Sète notamment.
Ne connaissant pas les têtes des graffeurs, j’ai pris quelques clichés d’artistes sur leurs échelles, mais ne me demandez pas de les identifier.
On a adoré les voir à l’oeuvre, été impressionné par le coup de « bombe » de certains et l’imagination de tous.
Transgénérationnel, comme tout Art, c’était très sympa de voir des enfants en poussette et en trottinette, des appareils photo dans toutes les mains et…
De voir progresser les oeuvres au fil des heures.
La suite…
Puis, pour une fois que cela est permis, on a profité de l’autorisation pour se balader dans les quais, et découvrir d’autres dessins plus anciens.
Des fillettes s’adonnaient à cet art pour la première fois manifestement, et cela donne vraiment envie d’essayer.
L’art de rue est éphémère, alors d’ici peu ces peintures seront recouvertes par d’autres dessins, graffs ou tags.
Dans l’une des nombreuses interviews de Nicolas-Xavier Callu sur sa philosophie et l’essor du street art, il annonce qu’il prépare un événement encore plus extraordinaire…
On attend avec plaisir.








